PUISSANTE ET LEGERE

Avec son " petit " 2 litres de 160 ch, la 911 S avait affirmé un caractère sportif indéniable. Grâce au 2.2 l, elle gagne en souplesse... sans perdre de sa sportivité.

On aurait pu craindre une évolution moindre sur la version 2.2 de la 911 S depuis que celle-ci a adopté l'injection fin 1968, mais il n'en fut rien. Certes, avec un progrès de 10 ch, le bond en puissance est limité, mais l'auto garde le caractère typique des Porsche les plus sportives passé les 4000 tr/min. 180 ch reste par ailleurs une belle valeur pour l'époque, d'autant que la S s'offre une cure d'amaigrissement en refusant la moindre concession au confort dans sa définition la plus basique. Grâce à un carter en magnésium, une jupe arrière et un capot moteur en aluminium et l'absence d'équipements superflus, elle passe sous la barre des 900 kg, soit un gain de plus de 50 kilos. Cependant, par le biais des options, elle peut aussi redevenir civilisée... En 2.2 l, elle reste la 911 préférée des pilotes sportifs. Pour ceux qui voulaient un véhicule plus premium, le pack optionnel M470 permettait de retrouver un niveau d'équipements équivalent a la E, mais avec le poids de la E... Beaucoup le choisiront tout de même.